Selon le rapport des activistes chrétiens en Iran, le juge chargé du dossier a refusé, par la lettre qu’il a écrit au directeur de la prison de karaj, de donner son accord à la liberté conditionnelle du révérend Behnam Irani, qui, condamné pour action contre la sécurité nationale, conspiration contre le régime et organisation des rassemblements religieux, est sous les verrous dans la prison centrale de Karaj.
Dans sa lettre, il a précisé : "Etant donné que le condamné n’éprouve aucun regret pour ses actes et qu’il continue à violer la loi (c’est-à-dire qu’il propage encore le christianisme) à l’intérieur comme à l’extérieur de la prison, le tribunal refuse de lui accorder une liberté conditionnelle et cette faveur ne lui sera pas accordée jusqu’à ce qu’il n’ait pas exprimé publiquement son regret pour les actes qui lui sont reprochés."
Cette lettre a été scellée et signée par Mohammad Shahrvi, le procureur de la 7ème cour du tribunal révolutionnaire de Karaj. Mercredi 29 avril, dans son entretien avec Charlie Rose, journaliste de la chaîne américaine BBS, Mohammad Javad Zarif, ministre iranien des affaires étrangères, avait déclaré qu’en Iran, personne ne se trouvait en prison pour ses convictions.
Dans cette lettre, on a clairement annoncé que le révérend Behnam Irani se trouvait en prison pour ses convictions religieuses et qu’une liberté conditionnelle ne lui serait pas accordée jusqu’à ce qu’il n’ait pas regretté ses actes.
Cette lettre révèle la pureté de la foi du révérend Behnam Irani qui tient bon devant toutes ces persécutions.
Ses accusateurs témoignent eux-même de sa fermeté et son attachement à Christ face à la persécution.