La justice des Ayatollahs a frappé dur encore une fois de plus !
Le verdict de 10 ans ferme prononcé à l’encontre le pasteur Yousef Nadarkhani, Mohammadreza Omidi (Youhan), Yasser Mossayebzadeh et Saheb Fadaie en juillet 2017 a été confirmé en appel.
Les avocats représentant ces quatre chrétiens ont été informés du verdict.
Le pasteur Yousef Nadarkhani, Mohammadreza Omidi, Yasser Mossayebzadeh et Saheb Fadaie avaient été avaient été arrêtés à Rasht le 13 mai 2016.
Suite à un procès où les avocats ont eu rarement droit à la parole, les responsables de l’église de Rasht ont été reconnus coupables de "atteinte à la sûreté de l’Etat" et de "promotion d’une version sioniste du christianisme évangélique" et condamnés à dix ans de prison.
Le pasteur Nadarkhani et M. Omidi ont été condamnés à des peines supplémentaires de deux ans, à purger dans des endroits inhospitaliers du sud du pays.

La terrible prison d'ERIN
Les personnes condamnées en Iran sont notifiées de la confirmation d’un verdict par SMS. Initialement, seul M. Fadaie a reçu une notification par SMS.
Cependant, nos sources ont maintenant la confirmation que toutes les condamnations ont été confirmées et que les quatre hommes, actuellement en liberté sous caution, peuvent être, à tout moment, appelés à purger leur peine.
Le cas de ces hommes a toujours été supervisé par des juges infâmes, qui ne sont pas impartiaux.
En juillet 2017, ils ont été condamnés à dix ans de prison par le juge Ahmadzadeh, juge en chef de la 26ème section du tribunal révolutionnaire islamique de Téhéran, lui-même accusé d'avoir supervisé des erreurs judiciaires et a fait l'objet de sanctions financières au Royaume-Uni.
La dernière audience du 13 décembre 2017 a eu lieu devant le juge Hassan Babaee et le juge Ahmad Zargar, qui auraient tous deux joué un rôle important dans la répression de la liberté d'expression en Iran.
Le juge Zargar, un Hojjatolislam, figurait parmi plusieurs responsables iraniens jugés responsables ou complices de violations graves des droits de l'homme en 2012.
Les avocats ont signalé à maintes reprises les graves vices de procédure dont le dépaysement de l’affaire, ce, au mépris du droit iranien.
Le verdict intervient dans un contexte où le pouvoir islamique très affaibli par la crise économique a adopté une logique d’intimidation à l’égard de la société.
Le verdict constitue une grave violation de la Constitution iranienne mais aussi des engagements internationaux de l’Iran quant au respect des Droits de l’Homme.
source : "nos contacts en Iran"
Non seulement ces hommes ont été condamnés mais également leur familles, qui se retrouvent démunies et isolées dans une société islamique où la charria est la loi qui prédomine sur tout droit de l'homme et traités internationaux.
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