De terribles inondations touchent le Centrafrique qui sont particulièrement catastrophiques dans Bangui la capitale.

Voici la lettre de notre ami et frère Maurice :

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Bonjour Biens aimés

Voilà bien longtemps que je n’ai plus de vos nouvelles, j’espère que vous allez bien et que l’Eglise prospère, saluez-moi  tous les frères et sœurs  et que la grâce de Dieu soit avec  vous.

Nous de notre côté ici, les choses n’ont presque pas avancées. Non seulement le pays vit dans un état de léthargie à cause des exactions, mais surtout et  à cause des conséquences collatérales qui en découlent désormais, mais  cela ne nous empêche pas d’annoncer l’évangile  bien  entendu à nos risques et périls. Mais la plus grave situation que nous connaissons en ce moment, c’est l’inondation dont nous sommes l’objet en ce moment, la grande partie de la ville est sous l’eau, plus de 4000 (quatre mille)  familles sont sans toit, elles sont logées dans  les terrains de football ou des salles des classes, les maisons faites avec des matériaux locaux faute de moyens se sont écroulées, et même en matériaux durables. Le changement climatique  a  ainsi  frappé  de plein fouet le pays comme si la guerre en ce moment ne suffisait pas.

Nous n’y avons pas échappés, notre petite école est sous l’eau et tout l’effort que nous avons fait  pour cela est  tombé à l’eau :   nous sommes obligés d’accueillir les enfants et des victimes de l’inondation et ceux de notre école dans l’Église au point que nous traversons des moments extrêmement  difficiles, car nous courrons aussi le risque de propagation des maladies (malaria, cholera, et autres fléaux ) et de maladies de tout genre car les puits d’eaux et les latrines ne forment plus qu’un  et sont à même en circulation faisant patauger tout le monde la dedans nous cherchons en ce moment à réinstaller l’école sur les hauteurs, et de chercher à nous reloger mais nous manquons cruellement de moyens et nous avons peur que d’un côté, les enfants perdent leur scolarité, ce qui est grave ou déjà on  trouve des enfants de 12 (Douze) ans au cours préparatoire  seulement, accusant ainsi un très grand retard scolaire. Aussi nous serons heureux, si  quelquepart ou quelqu’un pouvait nous aider car nous sommes dépassés.

Par avance nous vous disons merci, et que le Seigneur vous bénisse.

En Christ, frère Maurice GOELEYEN

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N'hésitez pas à nous contacter si vous avez à coeur de l'aider ! eleutherie@gmail.com