L'ECLJ a édité un document sur le changement de religion en Égypte
Il peut être téléchargé au format PDF ici ECLJ Changementdereligion 20100201
Voici l'introduction
Dr Sami A. Aldeeb Abu-Sahlieh
Centre de droit arabe et musulman
Février 2010
European Centre for Law and Justice - Le changement de religion en Égypte
Résumé: Le changement de religion en Égypte
En Égypte, selon la constitution, l'islam est la religion de l'État, et les principes de la loi islamique constituent la source principale de législation (article 2). Cette constitution affirme que "L'État garantit la liberté de croyance et la liberté de l'exercice du culte" (art. 46) et que "Les citoyens sont égaux devant la loi.
Ils ont les mêmes droits et les mêmes devoirs publics, sans distinction de race, d'origine, de langue, de religion ou de conviction" (article 40).
Ces deux articles cependant doivent être compris dans les limites tracées par le droit musulman, lequel encourage toute personne de se convertir à l'islam, punit de mort celui qui quitte l'islam, et ne reconnaît que les adeptes des trois religions monothéistes.
Même si la peine de mort (réclamée par les autorités musulmanes) n'est pas prévue en droit égyptien, l'abandon de l'islam a des conséquences qui équivalent à la mort civile: l'apostat ne peut pas se marier, et s'il l'était déjà, il est séparé de sa femme; ses enfants lui sont enlevés, sa succession est ouverte; il ne peut hériter et seuls ses héritiers musulmans peuvent hériter de lui. Il ne peut obtenir une carte d'identité, ce qui le prive des droits essentiels pour vivre.
C'est la raison pour laquelle les convertis de l'islam doivent pratiquement quitter le pays pour vivre leur foi.
Lire la suite dans le ficheir joint....