Le pasteur Behnam Irani, membre du Conseil National de l’Eglise d’Iran, dont la libération avait été annulée en octobre dernier, au motif qu’il avait encore une peine de 5 ans à purger, se trouve désormais dans un état critique, ont rapporté des sources convergentes.
« On est en train de le tuer à petit feu, à ce rythme on peut nous annoncer à tout moment qu’il ne s’est pas réveillé », a indiqué un de ses proches.
Le pasteur Irani avait subi des séances de tortures, dont la privation de sommeil, avant d’être placé avec les grands criminels. Il avait été demande aux criminels de le battre afin que les responsables de la prison de ne se salissent davantage les mains.
Dans le verdict le condamnant à 5 ans de prison, le juge l’avait reconnu coupable d’apostasie, sans en tirer les conséquences directs. Cela pourrait être un ordre implicite de ne pas le laisser sortir vivant de prison, quelques soient les moyens utilisés pour atteindre cette fin.
M.Sadegh Larijani, chef pouvoir du judiciaire, a dénoncé l’adhésion de l’Iran à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Certains dirigeants iraniens et saoudiens disent que mettre musulmans et non musulmans sur un même pied d’égalité est tout simplement inacceptable.
Pour comprendre les réticences actuelles des dignitaires iraniens et saoudiens, il faut se souvenir que les efforts britanniques pour l’abolition de l’esclavage avaient provoqué des levers de boucliers dans les rangs des dignitaires religieux musulmans.
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