"Les savants prétendent que l'éleuthérie disait
quelque chose de plus que l'autonomie".
Montesquieu - Correspondance, 15
La punition la plus sévère en réponse au plus grand bienfait
Exposé à la peine capitale pour "apostasie", Abdul Rahman s'est retrouvé récemment sous les feux des projecteurs mondiaux. Agissant au nom de la charia islamique, les autorités afghanes se sont, semble-t-il, préparées à condamner Rahman à la peine capitale parce qu'il s'est converti au christianisme. Le tumulte international a forcé ces autorités à se calmer et à accorder la libération à Rahman (1).
Voir des soldats occidentaux chrétiens donner leur vie pour libérer l'Afghanistan des Talibans, simplement pour qu'à la place, le gouvernement "modéré" abolisse à son tour la liberté religieuse est particulièrement exaspérant.
Le cas de Rahman n'est pas unique en son genre. En 1989, l'Iran a pendu le pasteur et évangéliste des Assemblées de Dieu Hossein Soodman à cause de sa foi. En 1994, le compatriote de Soodman, Mehdi Dibaj a reçu la même sentence, mais a été acquitté pour vices de procédure. Et pourtant, Dibaj a passé neuf ans en prison, dont deux en isolement. Il a fini par être relâché en 1995, après avoir subi plusieurs simulacres d'exécution, où à chaque fois, il a cru sa dernière heure venue (2).
Un tel traitement n'est pas limité aux régions sauvages de l'Afghanistan déchiré par la guerre ou à l'Iran "révolutionnaire". Apprivoisée, la riche Arabie Saoudite a la même politique officielle. Bien que le département d'État des USA n'ait pas noté d'exécutions pour "apostasie" (c'est-à-dire pour conversion au christianisme) depuis la fin des années quatre-vingt-dix, la structure juridique pour de tels meurtres perpétrés par l'État est toujours en place : "La liberté religieuse n'existe pas". L'islam est la religion officielle, et tous les citoyens doivent être musulmans… La conversion d'un musulman à une autre religion est considérée comme une apostasie. Or, selon la charia, l'apostasie publique est un crime passible de mort" (3). C'est par cette politique saoudienne que Sadiq 'Abd al-Karim Mal Allah a été décapité en 1992 pour avoir introduit clandestinement des Bibles dans le pays (4).
Bien qu'une exécution en règle pour cause de conversion au christianisme soit relativement rare, les martyrs sont légions dans ces pays. Les meurtres sont peut-être dus à l'intervention des policiers qui font feu sur des foules de paisibles manifestants chrétiens. C'est de cette façon que Feroz Masih est mort au Pakistan en 1997 (5). Plus souvent, les gouvernements ferment simplement les yeux sur l'exécution sommaire des croyants. Tel fut le destin de Mehdi Dibaj en Iran, qui a été trouvé mort juste quelques mois après sa libération — ce précédent nous éclaire sur le cas d'Abdul Rahman.
Au fil des siècles, partout dans le monde, les juristes et les sociétés ont débattu pour déterminer quand il convenait d'appliquer la peine capitale — que ce soit pour vol, viol, incendie criminel ou trahison. Beaucoup ont conclu qu'elle n'était légitime qu'en cas de meurtre d'une sorte particulièrement abominable. D'autres prétendent que rien n'est assez grave pour justifier une exécution.
Et pourtant, aujourd'hui, de l'Iran au Soudan, de l'Arabie Saoudite à l'Afghanistan, les musulmans prescrivent la mort pour le plus grand don de Dieu aux hommes : "le salut éternel".
Cela nous rappelle les pharisiens, qui ont exigé la mise à mort du plus éminent de tous les hommes, Jésus-Christ. Qu'est-ce qui pouvait être plus pervers que cela ? Et pourtant, quand une erreur religieuse grave s'accompagne de la peur de perdre le pouvoir, ce qu'est capable de faire une humanité déchue est sans limite.
Bien sûr, les gouvernements musulmans tuent les convertis pour une bonne raison, tout comme les pharisiens et les Romains ont tué Jésus de nazareth pour une bonne raison : si l'Église s'accroît librement dans leur région, leurs jours de pouvoir sont comptés. Mais cela n'excuse ni leur attitude barbare, ni l'indifférence des partisans de la multiplicité des cultures et des pragmatiques qui ferment les yeux pour ne rien voir.
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Notes : |
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1 | Tom Coghlan, “Hopes and Fears of Afghan Christians,” BBC News Website, 31 mars 2006, http://news.bbc.co.uk/2/hi/south_asia/4865818.stm (accédé le 3 mai 2006). |
2 | “The Persecution of Christians in Iran,” Jubilee Campaign Website, http://www.jubileecampaign.co.uk/world/ira1.htm (accédé le 3 mai 2006). |
3 | Bureau of Democracy, Human Rights, and Labor, “Country Reports on Human Rights Practices 2001: Saudi Arabia,” U.S. Department of State Website, 4 mars 2002, http://www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt/2001/nea/8296.htm (accédé le 3 mai 2006). |
4 | “Death Penalty,” Amnesty International: Saudi Arabia Website, September 23, 2000, http://www.amnesty.org/ailib/intcam/saudi/issues/dp.html (accédé le 3 mai 2006). |
5 | “Martyr Feroz Masih: A National Hero of Pakistani Christians,” Pakistan Christian Congress Website, http://www.pakistanchristiancongress.com/ferozeM.php (accédé le 3 mai 2006).
source : http://kairosjournal.org/Document.aspx?QuadrantID=4&CategoryID=10&TopicID=50&DocumentID=9142&L=3 |
Mise au « placard » pour avoir offert à ses collègues de travail un petit calendrier sous-titré par un verset biblique !
Les faits :
En décembres 2011 puis 2012, notre chère amie offre un petit calendrier imprimé par son église. Il est sous-titré par un petit verset biblique, présentant en bas de page le lieu et les horaires du culte ainsi que les numéros de téléphone de l’association familiale protestante, proposant des actions de solidarité en direction des familles.
Les collègues (agents municipaux) sont ravies et la remercie chaleureusement. Ces petits présents de bonne année sont emportés au domicile de chacun. Aucun d’entre eux ne sera d’ailleurs jamais affiché dans les services. Il faut souligner que notre amie est très appréciée dans son service. Elle encadre 75 agents d’entretien et sait prendre du temps avec eux, les écouter, sans jamais faire de prosélytisme.
Lire la suite sur ce lien ici pour découvrir le comportement du maire de Conflans sainte Honorine qui plus est sénateur de notre belle République laïque.
Il a peut-être échappé à ce maire que sa commune porte le nom religeiux d'une chrétienne morte martyrisée en 303 pour sa foi en Jésus-Christ.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=vqK2GW4GIfE
Le Rappel des faits
Le 03 mai,
L'armée togolaise ne s'arrête pas là.
Au matin du 3 Mai, ils sont venus avec plusieurs cargos et ont incendié des tentes et abris en semi-durs afin de mettre dehors les réfugiés Ivoiriens.
Ils ont lancé des bombes lacrymogènes, sans état d'âme pour les femmes et les enfants semant l’horreur et la panique dans un chaos total.
Munis de leur « liste » ils ont arrêté madame Gogoua, et comme elle refusait de monter dans le cargo, ils l'ont déshabillée, trainée à terre, arrêtés aussi son mari et leurs enfants.
Ainsi que d'autres femmes leaders du mouvement de contestation et quelques jeunes. Plus de nourriture, plus de « toits », certains ont réussi à se cacher mais pour combien de temps ?? Cela ressemble à une chasse à l'homme.
Affaire à suivre...
Par Correspondance particulière
Claudius Kouadio
La christianophobie, une menace réelle
Dans un article publié par le quotidien italien La Stampa, Marco Tosatti reprend l’intervention du sociologue italien, Massimo Introvigne, à la Commission Affaires politiques et démocratie de l’Assemblée plénière du Conseil de l’Europe qui s’est réunie ce mercredi 14 mars à Paris, sur le thème : "La violence contre les communautés religieuses".
C’est une véritable mise en garde qu’a lancée Massimo Introvigne devant l’assemblée, dénonçant ceux qui nient la christianophobie. Son témoignage a tout d’abord porté sur les dimensions et les racines de la christianophobie, "le triple phénomène – a-t-il dit –part de l’intolérance culturelle, passe par la discrimination dans les lois et arrive à de véritables et violentes persécutions ".
Il a ainsi indiqué quatre « secteurs de préoccupation» :
- L’ultra-fondamentalisme islamique – qui tire parfois profit des incertitudes nées après les "printemps arabes" ;
- Les régimes communistes rescapés, comme la Corée du Nord, le pays le moins accueillant aujourd’hui pour les chrétiens dans le monde ;
- Le nationalisme hindou ou bouddhiste qui s’en prend souvent aux missionnaires ;
et
- L’aversion laïciste de l’Occident contre la religion en général et l’Église catholique en particulier.
"On ne peut pas évidemment mettre au même niveau les spectacles offensifs, les campagnes de presse ou les pressions à caractère administratif en Occident avec les assassinats ou les tortures au Nigeria ou au Pakistan – a relevé le sociologue – cependant, il existe une pente qui conduit de l’intolérance à la discrimination et de la discrimination à la persécution".
Massimo Introvigne a également mis en garde la Commission sur la pression croissante manifestée par certains organes de presse sur ce thème de la christianophobie. Ils ont tendance, a-t-il dit, à éloigner et à critiquer ceux qui s’en occupent en les qualifiant d’alarmistes. « Les victimes sont toujours sympathiques, mais il est beaucoup plus difficile de se faire entendre, quand on passe des victimes aux persécuteurs, dont les noms peuvent faire renaître d’anciennes sympathies et idéologies avec la crainte pour certains que l’on puisse couper les vannes du pétrole ou cesser d’acheter des titres d’État.
Et pourtant, "le temps de la compassion bon marché pour les victimes est fini. Le moment est venu de dénoncer ceux qui persécutent les chrétiens, de les arrêter immédiatement avant que le massacre ne se transforme en génocide".
Avant de conclure : "Attention à ceux qui le nient pour des raisons idéologiques".
Source : http://www.radiovaticana.org/FR1/articolo.asp?c=571685
C’est la troisième grave agression de chrétiens par des extrémistes hindous depuis le début de l’année dans l’État du Karnataka gouverné depuis 2008 par le Bharatiya Janata Party, un parti ultranationaliste hindou.
Le 23 janvier, un groupe d’hindouistes extrémistes du Rashtriya Sangh Savayansevak, a attaqué une réunion de vingt chrétiens de la Fellowship of New Life, qui se tenait dans une maison privée dans un village situé à 3 km de la ville de Haliyal (Uttar Kannada), au motif – toujours le même ! – qu’ils font des conversions forcées…
Après avoir rossé de coups un fidèle de cette congrégation, ils s’en sont pris à son jeune pasteur, Kalappa Chandrakanth Chavan, 27 ans, déchirant ses habits et le frappant à coups de bâton sous les yeux de son épouse, de sa fille de trois ans et de tout le village. Ils l’ont ensuite ligoté à un arbre puis ont appelé la police qui est arrivée sur place pour arrêter… le pasteur, détenu en prison pendant 24 h !
La complicité entre le gouvernement de l’État et les extrémistes hindous n’est plus à démontrer…
Source : Daniel Hamiche, Christianophobie.fr /Asia News
L'ancien Marine d'origine iranienne Amir Mirzaï Hekmati a été reconnu coupable d'espionnage pour le compte de la CIA.
Le verdict ne va pas contribuer à apaiser les tensions montantes entre les Etats-Unis et l'Iran. L'Américain d'origine iranienne Amir Mirzaï Hekmati a été condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de Téhéran, a annoncé l'Iran lundi. L'ancien Marine de 28 ans, né aux États-Unis d'une famille iranienne, a été reconnu coupable d'espionnage pour le compte de la CIA.
Il était accusé d'avoir subi un entraînement spécial et servi dans des bases de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan avant de se rendre en Iran dans le cadre de sa mission supposée de renseignement. Le juge, Abdolghassem Salavati, l'a déclaré «moharab (en guerre contre Dieu) et corrompu sur terre». Il a 20 jours pour faire appel.
Le jeune homme avait été arrêté en août dernier, deux semaines après être entré en Iran. Hekmati est-il vraiment un espion? La télévision d'Etat a diffusé mi-décembre des images dans lesquelles il avoue avoir été mandaté par la CIA pour infiltrer le ministère iranien du Renseignement. Le jeune homme, rasé de près, parle couramment farsi ainsi qu'anglais avec un accent américain. «J'ai eu un premier entretien avec la CIA en 2009», raconte-t-il.
Selon l‘agence Fars, il était censé transmettre gratuitement un premier lot d'informations à l'Iran, puis proposer de livrer le reste en échange de 500 000 dollars. La facture qu'il devait recevoir pour cette transaction aurait ensuite été utilisée par les Américains comme preuve du financement iranien d'activités terroristes.
Un «ramassis de mensonges»
Mais les conditions de cette confession sont inconnues. D'après le père du condamné, ces aveux sont un «ramassis de mensonges» obtenus par la force. Il explique que son fils, qui travaillait comme traducteur, était allé en Iran pour rendre visite à ses deux grands-mères iraniennes. De plus, les archives militaires obtenus par ABC News montrent qu'en tant qu'ex-Marine, Hekmati n'a jamais été sous les ordres de l'Armée et qu'il n'a jamais reçu d'entraînement dans le renseignement. La famille déplore que le seul défenseur d'Hekmati soit un avocat mandaté par le gouvernement et qu'il ne l'ait rencontré qu'au premier jour du procès fin décembre. D'ailleurs, la stratégie de défense de ce dernier repose, selon l'agence Fars, sur le fait qu'Hekmati ait échoué dans sa mission, et que dans la loi iranienne, l'intention d'infiltrer n'est pas considérée comme un crime.
Washington a rejeté en bloc ces accusations et appelé l'Iran à libérer Hekmati, précisant que des diplomates suisses, qui représentent les intérêts américains à Téhéran en l'absence d'ambassade, avaient demandé à le voir samedi, mais que cela leur avait été refusé.
Ce n'est pas la première fois que Téhéran annonce l'arrestation de «saboteurs» travaillant pour les États-Unis ou Israël. Dimanche, le ministre des Renseignements a annoncé l'arrestation de plusieurs «espions» chargés par les États-Unis de perturber les élections législatives du 2 mars. En mai dernier, 30 personnes soupçonnées d'intelligence avec les Etats-Unis ont été arrêtées. Par la suite, 15 personnes avaient été inculpées d'espionnage.
Mais cette affaire tombe particulièrement mal, après les nouvelles sanctions contre le programme nucléaire iranien et les menaces de Téhéran de fermer le détroit d'Ormuz, un canal stratégique pour le trafic maritime pétrolier mondial. Le ministre américain de la Défense, Leon Panetta, a prévenu que les Etats-Unis répondraient par la force si l'Iran cherchait à bloquer le détroit d'Ormuz, évoquant une «ligne rouge» à ne pas franchir.
Mexique : 70 protestants menacés d’être crucifiés
Le 12 septembre dernier, 70 protestants mexicains ont été expulsés de leur village. Leurs opposants avaient menacé de les crucifier s’ils refusaient de partir.
« Si vous ne quittez pas immédiatement le village, nous brûlerons et détruirons vos maisons et vous serez crucifiés ou lynchés ! »
Dans ce village, la religion locale est un syncrétisme (mélange) qui associe des croyances catholiques à des rituels traditionnels. En refusant de participer à ces rituels traditionnels, les protestants s’attirent les foudres des autorités et de leurs voisins.
Tel est l’ultimatum qu’ont reçu les familles protestantes de San Rafael Tlanalapan, dans l’Etat de Puebla, au sud-est de Mexico. Depuis, elles ont trouvé refuge dans les villages environnants mais elles ont tout perdu.
Cela fait longtemps que les protestants du village sont discriminés. Depuis 2006 ils n’ont plus accès au réseau de distribution d’eau et malgré le fait qu’ils sont près d’une centaine, ils n’ont pas le droit d’avoir un lieu de culte.
Mais la situation s’est vraiment dégradée il y a deux semaines, alors que, du haut de sa chaire, le chef religieux local a appelé à chasser tous les protestants du village.
L'ex-ministre de l'Education Nationale Luc Ferry faisait une déclaration fracassante au Grand Journal de Canal + le lundi 30 mai à 20h00, dans laquelle il déclarait :
"Un ex-minsuitre français c'était fait poisser à Marrakech lors d'une séance pédophile avec des petits garçons".
Voici une série de liens pour faire le point sur la situation des réseaux pédophiles internationaux :
"Celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre,
celui–là sera heureux dans son activité"
(Epitre de Jacques ch.1 v.25)