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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 10:56

voici l'analyse d'un pasteur Iranien sur la situation actuelle des chrétiens en Iran

 

*****************

L’avocat Serge Klarsfeld a annoncé, dimanche 3 octobre, la découverte du document original établissant un statut des juifs en octobre 1940, annoté de la main du maréchal Philippe Pétain, lui-même.

 

Ce document durcit considérablement les mesures des autres mesures antijuives prises par le régime de Vichy en élargissant les champs d’exclusion des juifs du débat social. Le document interdit aux Juifs l’accès à l’enseignement et à la justice.

 

Une comparaison du statut des Juifs, des Tsiganes et des Noirs de l’Europe sous domination nazie avec celui des chrétiens en République Islamique ne peut être que des plus instructifs.

 

Exclusion du débat social :

 

D’abord, on remarque que les Chrétiens iraniens comme les minorités non désirés de l’Europe nazie, sont fichés depuis des années par la VEVAK, la police politique du système, en d’autres termes, la présence chrétienne est posée comme une source de préoccupation.

 

Conformément aux directives de la VEVAK, les chrétiens sont pratiquement exclus du marché du travail dans la mesure où le système de « sélection » appliqué pour les embauches vise à obtenir une adhésion aux principes religieux islamiques. Cela va largement au-delà des interdictions du début de Vichy dans la mesure où les directives de l »Ordre demandent à la Police Politique à veiller à ce que les chrétiens ou d’autres minorités religieuses ne soient jamais en position d’influer sur le débat social.

 

Une rhétorique dangereuse :

 

Comme à l’époque, le discours officiel exprime une inquiétude croissante vis-à-vis de la croissance chrétienne. « Ils remplissent le pays » dit-on souvent. Le discours officiel associe le christianisme pourtant présent depuis deux millénaires à une tentative d’infiltration occidentale dans le monde islamique.

 

Estimant que la Bible n’est pas digne de respect, le pouvoir procède régulièrement à l’autodafé des Bibles sectaires.

 

Déni de justice :

 

A défaut de reconnaître l’égalité des citoyens iraniens, sans exclusive, la constitution iranienne garantit, la liberté des chrétiens, en tant que « protégés », c’est-à-dire, en langage simple, des citoyens de seconde zone, mais depuis la réélection de Mahmoud Ahmadinejad, les responsables du système estiment que les chrétiens en général et les sectaires protestants, en particulier, ne peuvent plus bénéficier de ce statut.

 

En 2008 déjà, il avait été question de neutraliser celui qui a été qualifié « de  protestant le plus dangereux », c’est-à-dire le pasteur Behrouz Khanjani, président du Conseil National de l’Eglise d’Iran.

 

Le pasteur Behrouz en janvier 2010 est à Chiraz où il se trouve sous la garde de la Police Politique du régime dans le terrible « plaque 100 ».

 

Le pasteur Behrouz Khanjani comme son collaborateur le pasteur Youcef Nadarkhani totalise plusieurs mois de garde à vue alors que la loi reste muette sur le fait d’être ou de devenir chrétien en Iran.

 

Toujours est-il que les chrétiens ont aux yeux de la justice iranienne un statut moins enviable que celui des Juifs au début de Vichy, sans que grand monde ne s’en émeuve.

 

Pasteur AK

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 14:13

INDONESIE : Une Eglise menacée d'expulsion 

 

C’est une des rares églises à avoir obtenu un permis de construction en Indonésie. Pourtant, malgré cette autorisation officielle, l’église protestante de Batak, située sur l’île de Java cumule les difficultés.

 

Ainsi, le 19 septembre dernier, pas moins de 1500 officiers de police ont empêché les chrétiens de se réunir sur leur propriété. Motif : l’assemblée est accusée par les autorités gouvernementales d’être responsable de l’insécurité qui règne dans le district de Bekasi.

Le pasteur de l’assemblée, M. Purba, est alors sommé d’abandonner l’endroit et de réunir ses membres dans un autre lieu.

 

En outre, les menaces permanentes d’un groupe d’extrémistes musulmans retardent depuis un an la construction du bâtiment d’église. La dernière attaque date du 12 septembre dernier. Une foule de 50 extrémistes islamiques s’en est pris aux ouvriers. « Ils ont exigé que la construction de l’église cesse » raconte la responsable du comité de construction. Lors de cette attaque, le pasteur et un autre responsable de l’assemblée ont été blessés.

 

Malgré tout, le pasteur Purba tient ferme. Il a dit aux autorités locales : « Je suis surpris qu’on nous interdise de rendre un culte à Dieu sur notre propriété. En tant que citoyens de ce pays, n’avons-nous pas aussi le droit d’adorer Dieu ? Ma communauté et moi voulons louer Dieu ici. »

 

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 15:26

 Algérie : Une église doit être en partie détruite     
 
C’est aujourd’hui que se termine l’ultimatum. Une église de Tizi Ouzou en Algérie doit démolir un de ses bâtiments récemment terminé.

 

Lieu de culte chrétien à Tizi Ouzou « Cette partie a été construite sans autorisation légale, mais construire sans permis, c’est ce que tout le monde fait ici et personne n’a jamais été inquiété, c’est injuste ! » s’insurge un responsable de cette assemblée dans un e-mail.

 

« Ayant subi des agressions à maintes reprises, nous avons demandé un permis de construire afin de sécuriser notre lieu de culte et de l’agrandir pour faire face à la forte croissance de notre communauté » explique-t-il encore.

 

« Comme cela se fait en Algérie, nous avons d’abord commencé les travaux avant de déposer la demande de permis qui est normalement toujours accordée. Or, aujourd’hui que les travaux sont terminés, on nous refuse le permis et on nous demande de tout démolir ! »

 

 

Cette demande de destruction est une agression de plus exercée à l’encontre d’une église. Elle fait suite aux licenciements arbitraires de chrétiens, aux arrestations pour « exercice d’un culte autre que le culte musulman », aux fermetures et incendies d’églises induits par la loi anti-prosélytisme adoptée en 2006.

 

Cette loi vise notamment à empêcher les conversions des musulmans vers le christianisme.

 

 Elle prévoit des peines de prison et des amendes pour toute personne qui « incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion » ou « fabrique, entrepose ou distribue des documents imprimés ou métrages audio-visuels ou tout autre support ou moyen, qui visent à ébranler la foi musulmane ».

 

source : "Portes Ouvertes / Fil rouge" 08/09/2010
 

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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 09:39

Affaire des «non-jeûneurs» :
Hocine, un des deux prévenus, témoigne : «Je ne jeûne pas, j'assume! »
Source : Dernière Nouvelle d'Algérie Vendredi, 27 Août 2010

Enquête : Slimane Khalfa, Farid Alilat

  

Hocine Hocini et Sallem Fellak ont été arrêtés le 13 août dernier à Ain El Hammam, une localité de Kabylie, au motif qu’ils n’observaient pas le rituel du ramadan, le mois sacré chez les musulmans. Inculpés pour offense à l’Islam, les deux hommes devront comparaitre le 21 septembre prochain. DNA a enquêté sur cette affaire. Pour la première fois, Hocine ainsi que l’avocat des deux prévenus livrent leurs témoignages. (Photo : Hocine Hocini).

 

 

Jeudi 13 août, Hocine Hocini, 44 ans et Sallem Fellak , 34 ans viennent d’achever leur demi-journée de travail sur un chantier appartenant à un privé dans la ville de Ain Al Hammam (ex-Michelet), à 50 kms au sud-est de Tizi-Ouzou. Les deux hommes font une pause pour se désaltérer et déjeuner. Nous sommes au deuxième jour du mois de ramadan, rituel sacré chez les musulmans.

 

Mais Hocine et Salem ne s’en sentent pas concernés. Convertis depuis quelques années au christianisme évangélique, ces deux travailleurs saisonniers n’observent donc pas le carême.

 

Un policier : « Pourquoi vous ne faites pas le ramadan ? »  

Alors que Hocine et Salem déjeunent tranquillement, deux policiers, roulant dans un véhicule à proximité de la maison en construction, arrivent sur les lieux et entrent dans le chantier pourtant clôturé.  «Vous ne faites pas carême ? », demande un policier aux deux hommes. « Pourquoi vous ne faites pas le ramadan ? », insiste-t-il. Hocine finissait de manger son couscous et Salem grillait une cigarette.

 

Décontenancés par le fait que les deux « malotrus » n’observent pas le rituel musulman, les policiers procèdent à leur interpellation. Direction le commissariat de police de la ville située à un jet de pierre du chantier. Joint par téléphone, Hocine, technicien en informatique de gestion, père d’une fille née récemment, accepte de témoigner pour DNA. « Nous avons été surpris au moment du déjeuner dans un chantier qui est, au vu de la loi, un domicile privé, de plus entouré par une clôture », confie-t-il.

Document photo. A droite, le bâtiment en construction dans lequel se trouvaient les deux prévenus, abrités derrière le mur de briques .A gauche, le commissariat de police.

 

L'avocat : «Dès que mes clients divulguent leur confession, les policiers commencent à leur donner des leçons sur le sujet.»

A l’intérieur de la brigade, leur arrestation ne fait pas l’unanimité parmi les agents présents. « Laissez-les tranquilles, maugrée un policier. Ils ne font pas carême ? Et alors !?  C’est leur affaire après tout… » Mais des collègues ne l’entendent de cette oreille. Après une heure d’attente, les deux hommes subissent un interrogatoire. Séparément. Au cours de leurs interrogatoires respectifs, Hocine et Salem révèlent devant les éléments de la sureté de daïra de Ain El Hammam qu’ils ne sont pas de confession musulmane mais qu’ils sont plutôt chrétiens. Les policiers tombent des nues. Non musulman, chrétien et bouffeur de carême…Ah la belle affaire ! Devant une telle révélation, les agents de la sureté décident de pousser l’interrogatoire. Doublé d’une leçon de morale. «Dès que mes clients divulguent leur confession, les policiers commencent à leur donner des leçons sur le sujet», explique l’avocat des deux prévenus. En revanche, celui-ci atteste que ses deux clients n’ont pas été maltraités.

 

Hocine : «J'ai  mangé du couscous...»

Hocine raconte encore : « Lorsque le policier m’a demandé si j’avais rompu le jeûne je lui ai bien précisé que j’ai mangé du couscous que j’avais ramené de ma maison. Une fois l’interrogatoire terminé, le policier m’a mis sous les yeux le procès –verbal d’audience pour la signature. En parcourant le texte, j’ai noté qu’ils ont mentionné « endroit public » pour situer le lieu de notre interpellation. J’ai refusé de signer le document en expliquant aux policiers que nous avons été arrêtés sur un chantier appartenant à un privé et que le chantier était cerné par une clôture. Il ne s’agissait pas donc d’un endroit public, mais privé. Sur ce, ils ont refait le PV. C’est alors que j’ai décidé de le signer. »

 

Le procureur adjoint : « Ici, nous sommes dans un pays musulman, si vous êtes chrétiens, vous devez changer de pays !»

Au bout de deux heures d’audition, Hocine et Salem sont alors déférés devant le tribunal d’Ain El Hammam. Dans le bureau du procureur adjoint, ils auront, une fois de plus, droit à une nouvelle leçon de morale. Doublé d’une mise en examen, cette fois-ci.

 

Hocine raconte : « Le procureur adjoint nous dit : Ici, nous sommes dans un pays musulman, si vous êtes chrétiens, vous devez changer de pays !»

Devant le procureur-adjoint qui multiplie les admonestations, les deux « casseurs » de jeûne ne se démontent pas.

Hocine et Salem assument leur foi chrétienne et revendiquent crânement leur droit de ne pas observer le ramadan. Au bout de quelques minutes d’audition, ils quittent l’enceinte du tribunal avec une inculpation : dénigrement et offense à l’un des préceptes et dogmes de l’Islam. Les deux prévenus sont convoqués devant le juge pour répondre de leur méfait. Le procès est programmé pour mercredi 18 août.

 

Le procès est reporté au 21 septembre

Mais voila. L’arrestation et l’inculpation de Hocine et Salem ne passent pas inaperçue dans la ville. Aussitôt leur affaire connue, de nombreux citoyens se mobilisent pour apporter leur soutien et leur solidarité aux deux prévenus. Mercredi, jour du procès, des dizaines de personnes se sont présentées devant le tribunal pour observer un sit-in de protestation.

Certains amis de Hocine et Salem ont même prévu de s’y rendre dans l’enceinte du tribunal munis de « sandwichs » afin de manifester leur désapprobation. Devant cette mobilisation citoyenne, les magistrats préfèrent ajourner le procès au 21 septembre prochain.

 

L’avocat : « Rompre le jeûne ne peut pas constituer un fait incriminé, aux yeux de la loi »

Depuis son éclatement, l’affaire des « non-jeûneurs » a pris une dimension internationale. Des pétitions circulent sur le net pour dénoncer une atteinte à la liberté de culte. Associations, intellectuels, ONG ou simples citoyens multiplient les actions pour interpeller les autorités algériennes pour qu’elles veillent au respect des droits de l’homme et des libertés individuelles garanties par la Constitution.

 

Ne pas observer le ramadan dans un pays où l’Islam est religion d’Etat peut-il constituer une infraction, un délit ? Dans un pays ou la Constitution garantit la liberté d’opinion et de conscience des citoyens peuvent-ils jouir de cette liberté sans être interpellés par des agents de la police et traduits devant les tribunaux de la République ?  Dans cette  affaire, l’avocat de Salem et Hocine est clair : Non seulement l’arrestation et l’inculpation relève d’un vice de procédure mais  elles constituent une violation flagrante de la loi fondamentale.

 

 « Rompre le jeûne ne peut pas constituer un fait incriminé, aux yeux de la loi, notamment l’article 144 bis 2, explique l’avocat. Car, pour dénigrer l’un des préceptes de l’Islam, c’est plutôt l’offenser ou l’insulter. Rompre le jeûne est un phénomène tout à fait naturel chez une personne qui n’est pas musulmane.»

 

Hocine et Salem restent sereins. Bien qu’ils ne souhaitent pas donner davantage de publicité à leur affaire, ils affirment assumer jusqu’au bout leur acte. «Nous n’avons commis aucun délit, soutient Hocine. Nous sommes Algériens et Chrétiens et nous avons le droit de pratiquer notre religion comme des citoyens libres. »

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 18:14

Elle a décidé de l'aimer :

 

http://www.portesouvertes.fr/informer/video_detail.php?id=248

 

Belle leçon qui prouve, si besoin était, que l'amour est plus fort que la violence.

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 15:26

En Ethiopie 80 codétenus se convertissent


Ahmed vient tout juste de retrouver sa liberté, après 8 mois passés en prison. Alors qu’il parle de son emprisonnement, les larmes coulent sur ses joues. Des larmes de joie… mais aussi de profonde compassion pour ceux qu’il a laissés derrière lui.

 

Musulman pieux, Ahmed est devenu chrétien suite à un rêve. Pendant plusieurs années, par crainte de représailles il n’a pas osé avouer sa conversion à son entourage. Sa foi est restée cachée et il a dû mener une double vie. Il enseignait le Coran dans une mosquée, tout en témoignant secrètement de l’Evangile aux personnes en recherche spirituelle.

 

 Son ministère d’« évangéliste de l’ombre » était fructueux, mais des étudiants ont fini par découvrir la vérité et l’ont faussement accusé d’être membre du Front de Libération Oromo, un groupe rebelle clandestin. Malgré le manque de preuves, il fut condamné.

 

En prison, Ahmed a partagé sa cellule avec pas moins de 380 personnes ! Les prisonniers y sont mal nourris et vivent dans des conditions épouvantables. Au début, Ahmed se sentait très seul et humilié. Mais il ne s’est jamais laissé aller au désespoir ; au contraire, la souffrance l’a rapproché de Dieu. Finalement, il a commencé à voir la prison comme un nouveau champ de mission. La détresse de ses codétenus le touchait et il a commencé à leur témoigner de l’amour de Dieu. C’est ainsi qu’une église de 80 personnes a vu le jour dans sa cellule surpeuplée.

 

Quand Ahmed a été libéré, ce fut un véritable déchirement. « Ils m’ont embrassé, ils pleuraient. Ils m’ont dit de ne pas les oublier » se souvient-il. « Je crois que Dieu avait un but en permettant ces événements dans ma vie. Il m’a appris beaucoup de choses pendant que j’étais en prison. »

Source Portes Ouvertes "Chrétiens de l'ombre" du Jeudi 12 août 2010

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 21:03

Le gouvernement du Bhoutan vient de proposer au Parlement une loi anti-conversion. Les chrétiens, qui espèrent toujours pouvoir vivre leur foi librement, ont été très déçus d’apprendre cette nouvelle.

 

Le texte de loi est rédigé dans des termes très vagues et prévoit d'interdire « l'utilisation de la contrainte ou de toute forme de séduction » pour changer de religion.

 

Les chrétiens craignent d’être condamnés de façon arbitraire, par exemple pour leurs activités humanitaires et sociales, si cette loi était adoptée. D’après un pasteur de la capitale, Thimphu, qui a souhaité garder l'anonymat, « en pratique, il y a toujours eu une loi anti-conversion, mais maintenant elle sera écrite noir sur blanc. Cette loi vise apparemment à freiner la croissance de l’Eglise au Bhoutan. »

 

Le président du Conseil législatif, Kuenlay Tshering, a proposé des peines d’un à trois ans de prison pour les chrétiens jugés coupables d’avoir enfreint cette loi. Il pense que la loi sera votée lors de la prochaine session d'hiver au Parlement.

 

Officiellement, le Bhoutan est devenu une démocratie en avril 2008, sa religion officielle est le bouddhisme et ses citoyens jouissent de la liberté de culte, mais seulement sur le papier. Les chrétiens ne peuvent exprimer leur foi ni en public, ni en famille : elle relève exclusivement de la sphère privée. Le gouvernement s’oppose aux chrétiens parce que la croissance de l’Église menacerait l’unité du pays.

 

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 20:27

Source AFP 09/08/2010

 

Une Afghane, veuve et enceinte, a été fouettée avant d'être exécutée en public de trois balles à la tête par les talibans qui l'accusaient d'adultère a indiqué lundi à l'AFP la police locale, ce que le commandement des talibans a démenti.

Bibi Sanubar, 35 ans, a été retenue pendant trois jours par des talibans, a reçu 200 coups de fouet, puis a été exécutée en public dans un bastion taliban de la province de Badghis, dans l'ouest de l'Afghanistan, selon Ghulam Mohammad Sayeedi, le numéro 2 de la police provinciale.

 

Les talibans accusaient la veuve d'adultère.

"Elle a été exécutée de trois balles dans la tête en public alors qu'elle était enceinte", a déclaré M. Sayeedi qui ne précise pas depuis quand elle était veuve.

 

La victime a été tuée par un commandant taliban local, Mohammad Yousuf. Son corps a ensuite été jeté dans un secteur contrôlé par les forces afghanes de sécurité.

 

Interrogé par l'AFP, un porte-parole régulier des talibans, Yousuf Ahmadi, a démenti toute implication des talibans et fustigé la "propagande des médias occidentaux".

 

"Nous n'avons rien fait de la sorte à Badghis ou dans une autre province", a déclaré M. Ahmadi.

Le mouvement des insurgés talibans n'est pas homogène, et des petits groupes talibans peuvent parfaitement agir de manière autonome.

 

Cette exécution rappelle les procès conduits sous le régime des talibans. Les scènes de lapidation de personnes coupables d'adultère aux yeux des talibans avaient émaillé les années 1996-2001.

 

Les talibans, qui prônent une application rigoriste de la loi islamique, coupaient mains et pieds aux Afghans reconnus coupables de vol.

 

Fin décembre 2009, six "espions" afghans avaient été décapités par des talibans dans l'Oruzgan, un fief des insurgés du sud de l'Afghanistan.

 

Les talibans qualifient d'"espions" à la solde des forces internationales les Afghans qui travaillent pour elles ou ceux qui ont des positions plus modérées que les leurs, y compris chez les rebelles.

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 20:40

Source  AFP 07/08/2010

 

 Huit humanitaires occidentaux - six Américains, une Britannique et une Allemande - ainsi que deux Afghans ont été tués par balle dans le nord-est de l'Afghanistan, une action revendiquée samedi par les talibans qui affirment avoir visé des "missionnaires chrétiens".

 

"Cinq hommes, tous Américains, et trois femmes - une Américaine, une Allemande et une Britannique - ont été tués", a déclaré à l'AFP Dirk Frans, directeur exécutif d'International Assistance Mission (IAM), organisation chrétienne pour laquelle ces humanitaires - médecins, ophtalmologues et infirmières - travaillaient.

 

L'IAM est l'une des plus anciennes ONG implantées en Afghanistan. Créée en 1966 et enregistrée en Suisse, elle affirme fournir des soins oculaires dans des centres qu'elle gère notamment à Kaboul, Herat et Kandahar.

 

Les corps des humanitaires - huit Occidentaux et deux Afghans - avaient été retrouvés vendredi dans la province du Badakhshan, dans le nord-est de l'Afghanistan, selon la police locale.

 

Selon M. Frans, le groupe voyageait à bord de voitures tout-terrain en raison du relief montagneux de la région, mais ne disposait pas de gardes pour assurer leur sécurité.

 

Ils revenaient du Nouristan voisin, province sous forte influence talibane, quand ils ont été tués au Badakhshan, province réputée plus calme.

 

Le groupe avait passé plusieurs jours et nuits dans la région, selon le récit de Saifullah, un Afghan survivant de l'attaque, cité par le chef de la police du Badakhshan, Aqa Noor Kintoz.

 

"Le dernier jour, un groupe d'hommes armés est arrivé, les a alignés et les a abattus. Ils ont volé leurs affaires et leur argent", a dit Aqa Noor Kintoz en rapportant le témoignage de Saifullah.

 

Saifullah aurait été épargné parce qu'il a récité des versets du Coran au moment d'être exécuté. Les assaillants auraient réalisé qu'il est musulman et l'auraient libéré au Nouristan.

 

Les talibans ont revendiqué auprès de l'AFP le meurtre de "neuf missionnaires chrétiens".

 

"Ils étaient perdus. Quand notre patrouille (de talibans) les a trouvés, ils ont essayé de s'échapper et ont été tués", a déclaré Zabihullah Mujahid, un porte-parole régulier des talibans qui s'exprimait par téléphone depuis une localisation inconnue.

 

"Ils portaient des bibles en dari, des cartes, des systèmes GPRS. Ils dressaient la carte des positions des combattants" talibans, a affirmé le porte-parole en évoquant neuf étrangers et un Afghan.

 

Le directeur général d'IAM a rejeté les accusations de prosélytisme lancées par les talibans.

 

"IAM est une organisation chrétienne, nous l'avons toujours été. Nous avons travaillé en Afghanistan depuis 1966, sous le roi, sous les communistes, sous les talibans. Et ils savent très bien ce que nous faisons. Nous ne distribuons aucune bible, ceci est un mensonge", a déclaré M. Frans.

 

aSelon le chef de la police, des habitants avaient dit au groupe d'étrangers que la région pouvait être dangereuse. "Ils ont dit qu'ils étaient médecins et que tout irait bien : +nous allons là-bas pour aider les gens+", a-t-il dit en citant toujours le témoignage de Saifullah.

 

Les corps ont été retrouvés dans le district de Kuran wa Minjan, à une journée de route de Faizabad, capitale de la province du Badakhshan.

 

Interrogée, une porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis à Kaboul a confirmé que "plusieurs Américains" feraient partie des victimes.

 

Selon un responsable occidental s'exprimant sous couvert de l'anonymat, les corps doivent être rapatriés par l'ambassade américaine. "Mais ça ne sera pas aujourd'hui, les corps sont dans une zone très reculée", a souligné ce responsable.

 

En mai, le gouvernement afghan avait suspendu les opérations des ONG américaine Church World Service et norvégienne Norwegian Church Aid après la diffusion par une petite chaîne de télévision afghane d'images d'hommes récitant des prières chrétiennes en langue farsi (*) et se faisant baptiser.

 

(*) le farsi est la langue nationale de l'Iran

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 17:35

Le pays qui persécute le plus les chrétiens s’enfonce de plus en plus dans l’horreur. Ces 8 derniers mois, la situation des habitants de la Corée du Nord a encore empiré : c’est le chaos et la population panique !

 

<i>Nord-coréens ramassant de l'herbe</i> En novembre 2009, le président Kim Jong-Il a décidé d’une réforme pour dévaluer la monnaie nationale : 1 000 won en vaudraient désormais 10. De plus, chaque citoyen ne pourrait échanger qu'une fois son argent, à hauteur de 100 000 anciens won maximum, soit une valeur de 1 000 nouveaux won.

 

Mais les prix, eux, n’ont pas changé. 1 000 won, c’est ce que coûtent 20 bouteilles d’eau, ou 2 kilos de riz !

 

Avant cette réforme, les Nord-Coréens souffraient déjà beaucoup, mais ils avaient de quoi vivre. Aujourd’hui, ils sont réduits à manger l’herbe le long des routes ! La réforme a déclenché une vague de panique dans la population. Certains ont fait une crise cardiaque quand ils ont appris qu’ils ont perdu toutes leurs économies, d’autres se sont suicidés. Impossible de savoir combien sont morts de faim depuis lors… Des choses inimaginables se produisent dans le pays le plus fermé du monde.

 

Pourtant, au milieu du désespoir, Dieu est là. L’Eglise existe en Corée du Nord, elle continue de grandir et de remplir son rôle : être la lumière du monde. Et plus les ténèbres qui planent sur la Corée du Nord sont grandes, plus leur lumière brille. Les chrétiens nord-coréens ont un espoir qui leur permet de continuer à vivre malgré tout.

 

Alors qu’ils n’ont presque rien, ils continuent de partager le peu qu’ils ont avec d’autres. Et, avec une très grande prudence, ils partagent leur espoir avec ceux qui n’en ont aucun…

 

Source :

http://www.portesouvertes.fr/informer/filrouge.php?idelement=7947

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