Nous en avons besoin de la protection de Dieu car ces rebelles viennent de lancer un ultimatum au gouvernement lui exigeant de retirer toute forme d'autorité, d’administrateurs, ( préfets, sous préfets, agents de l'état de toutes les parties qu'ils occupent, le délais s'écoule aujourd'hui et nous prions pour ces pauvres agents de l’état qui avaient été affectés la-bas dans l'espoir d'une éventuelle reprise, déjà ils ont tué deux policiers et des gens. tout ceci rend difficile les conditions de vie ici ou 80% du pays est occupé, notre armée ne peut se projeter car sous embargo des nations unies, et les forces multi- nationales des nations unies censées protéger la population, assistent disons en spectateurs aux massacres.
Merci donc pour vos prières.
Frère Maurice.
Maurice est un militaire centrafricain, qui oeuvre auprès de ses concitoyens les plus faibles, les enfants orphelins et des femmes violées, victimes des exactions des groupes armés.
Nous le soutenons du mieux que nous pouvons !
Ils sont complètement démunis et oubliés du monde civilisé occidental.
Le Centrafrique est un pays au sous-sol regorgeant de richesses de toutes sortes !
!Un groupe d’expert onusien révèle que la principale source de financement des groupes armés en Centrafrique est le trafic de diamant.
C’est l’une de conclusions d’un rapport d’enquête mené par un groupe d’experts des Nations Unies sur la Centrafrique publié le 31 décembre dernier. Ce rapport révèle également que plusieurs pays voisins de la Centrafrique sont des plaques tournantes de cette contre bande.
Ce constat a été fait à la suite d’un rapport sur la production du diamant en Centrafrique. Selon le rapport, la Centrafrique a exporté environ, plus de 9 000 carats de diamants entre janvier et septembre 2018.
Pourtant, la production des neufs premiers mois de l’année 2017 était estimée à 330 000 carats. Ces diamants, selon les experts onusiens, proviennent d’une part de la région de l’Est de la Centrafrique pourtant encore sous blocus du processus de Kimberley.
D’autre part, ces minerais sont issus de l’Ouest du pays où il y a une levée partielle du blocus depuis 2015. Dans ce rapport, quatre pays sont pointés du doigt comme étant la plaque tournante où transitent ces minerais, il s’agit de la Centrafrique via l’aéroport de Bangui, du Cameroun, du Tchad et du Soudan.
Pour ce qui est de la Centrafrique, le rapport de ces experts révèle l’existence de nombreuses failles sur la sécurité de l’aéroport de Bangui. Et par ailleurs, le rapport recommande la révision du processus de Kimberley afin de l’adapter aux réalités Centrafricaine.
L'ONU alerte sur les risques de famine en Centrafrique
La Centrafrique, pays en proie à une nouvelle flambée de violences, est confrontée à des risques de famine, a alerté aujourd'hui la coordonnatrice humanitaire de l'ONU en Centrafrique, Najat Rochdi, mettant en garde contre "un scénario catastrophe"."Si la situation reste la même", si "les gens ne retournent pas vers leurs champs" et si "nous n'avons pas un environnement propice au retour des déplacés afin qu'ils puissent (...) travailler à nouveau leurs champs (...), dans quelques années, nous aurons une famine en République centrafricaine et ce sera un scénario catastrophe", a-t-elle déclaré au cours d'une conférence de presse. "L'alerte est là, on ne parle pas de 10 personnes, on parle de quelques centaines de milliers de personnes", a souligné Mme Rochdi.
Le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha)a relevé dans un communiqué que la "crise humanitaire continue de se détériorer à un rythme alarmant, marquée par l'augmentation des déplacements forcés, l'insécurité et des contraintes d'accès pour les civils et les travailleurs humanitaires". Ces trois dernières semaines, plus de 50.000 personnes ont été affectées par les violences dans les villes de Batangafo, dans la préfecture de l'Ouham (nord), et d'Alindao, dans la préfecture de Basse Kotto (centre), et les deux principaux camps de déplacés de ces villes ont été incendiés, selon l'ONU.
La quasi-totalité de la Centrafrique vit sous la coupe de groupes armés. Ce pays de 4,5 millions d'habitants est classé parmi les plus pauvres au monde mais est riche en diamants, or et uranium. Selon l'ONU, plusieurs régions, notamment dans l'Est et dans le centre, se trouvent déjà en phase 4, appelée phase d'urgence, sur une échelle de 5, le dernier niveau étant celui de la famine.
C'est la première fois que des régions de Centrafrique atteignent le niveau 4 d'insécurité alimentaire, a précisé Mme Rochdi. "Je tire la sonnette d'alarme non pas pour dire que la famine va arriver demain, mais pour dire qu'il faut absolument que toutes les mesures soient prises pour qu'elle n'arrive pas", a-t-elle souligné.
Alors que le pays est en proie à de nouvelles violences, les besoins humanitaires de la population ne cessent d'augmenter, selon l'ONU. Environ 2,9 millions de personnes ont besoin d'assistance et de protection, soit 63% de la population. Environ la moitié d'entre elles, soit 1,6 million, ont besoin d'une aide humanitaire d'urgence, a précisé Mme Rochdi. Le plan de réponse humanitaire 2018 pour la Centrafrique, d'un montant de 515,6 millions de dollars, n'a été financé qu'à hauteur de 240,6 millions, selon l'ONU. Bien que les besoins augmentent, l'ONU va demander moins de fonds pour 2019, soit 427 millions de dollars, après une meilleure analyse des réels besoins et après avoir mieux défini les besoins prioritaires, a relevé la coordinatrice humanitaire.
Nous sommes implantés en RCA à Bangui, avec des locaux engagés auprès de la population victime de ces conflits, (enfants orphelins et femmes victimes de violences quotidiennes).
L'eau des puits à Bangui est polluée.
La MINUSCA approvisionnée en bouteille d'eau par convoi entier, d'après nos informations locales, les soldats les revendraient à des prix exorbitants pour s'enrichir auprès d'une population qu'ils sont censés protéger.
Lisez nos articles précédents.
Aidez-nous à les aider
la capitale Bangui privée d'eau pendant deux jours
En Centrafrique, Bangui, la capitale, vient de passer presque deux jours complets sans eau courante, et donc sans eau potable.
A Bangui, capitale de la Centrafrique, Nicole vend du café sur le bord de la route. Il fait chaud et elle sue à grosses goutes. Cette coupure d'eau rend son quotidien vraiment difficile pour elle et ses trois enfants. « Cela fait deux jours que l'on n'a pas d'eau, raconte-t-elle. Je dois aller puiser l'eau au puits avec mon seau à cinq kilomètres. J'y vais à pied. Sinon je dois acheter l'eau. C'est 25 francs [3 centimes d'euros]. C'est cher. Je paye les factures d'eau mais cela ne coule pas au robinet ».
Difficile pour les particuliers mais aussi pour les petits commerçants. A la paillote de la Tourangelle, des seaux d'eau sont dans l'évier pour faire la vaisselle. « On est allés au quartier pour aller puiser l'eau, explique Judicaëlle, une serveuse. Pas l'eau du puit mais les pompages pour laver les verres et les assiettes. Parce que là, sans l'eau, on ne peut pas travailler. Donc c'est grave pour le moment. Il faut que la Sodeca [Société de distribution d'eau de Centrafrique] nous trouve une solution. On souffre partout, à la maison, au restaurant. Partout, on souffre vraiment ».
Réseau d'alimentation limité et vétuste
L'alimentation en eau de la capitale pose question. Un réseau vétuste et une seule source de pompage alimentent l'ensemble de la capitale. Ce système fragile menace sans cesse le quotidien des Banguissois.
Si les coupures d'eau ne sont pas rares dans la capitale, il n'est pas courant de voir l'intégralité du réseau à sec. La cause ? La conduite principale qui relie la station de pompage à la station de traitement de l'eau a cassé à deux endroits privant l'ensemble de la capitale d'eau au robinet.
Le réseau d'eau potable déjà limité à certains quartiers de la capitale a donc été totalement paralysé. Il a donc fallu aller à la rivière, aux puits ou aux pompes à eau qui sont en nombre limité dans les quartiers pour se réapprovisionner.
La justice des Ayatollahs a frappé dur encore une fois de plus !
Le verdict de 10 ans ferme prononcé à l’encontre le pasteur Yousef Nadarkhani, Mohammadreza Omidi (Youhan), Yasser Mossayebzadeh et Saheb Fadaie en juillet 2017 a été confirmé en appel.
Les avocats représentant ces quatre chrétiens ont été informés du verdict.
Le pasteur Yousef Nadarkhani, Mohammadreza Omidi, Yasser Mossayebzadeh et Saheb Fadaie avaient été avaient été arrêtés à Rasht le 13 mai 2016.
Suite à un procès où les avocats ont eu rarement droit à la parole, les responsables de l’église de Rasht ont été reconnus coupables de "atteinte à la sûreté de l’Etat" et de "promotion d’une version sioniste du christianisme évangélique" et condamnés à dix ans de prison.
Le pasteur Nadarkhani et M. Omidi ont été condamnés à des peines supplémentaires de deux ans, à purger dans des endroits inhospitaliers du sud du pays.
La terrible prison d'ERIN
Les personnes condamnées en Iran sont notifiées de la confirmation d’un verdict par SMS. Initialement, seul M. Fadaie a reçu une notification par SMS.
Cependant, nos sources ont maintenant la confirmation que toutes les condamnations ont été confirmées et que les quatre hommes, actuellement en liberté sous caution, peuvent être, à tout moment, appelés à purger leur peine.
Le cas de ces hommes a toujours été supervisé par des juges infâmes, qui ne sont pas impartiaux.
En juillet 2017, ils ont été condamnés à dix ans de prison par le juge Ahmadzadeh, juge en chef de la 26ème section du tribunal révolutionnaire islamique de Téhéran, lui-même accusé d'avoir supervisé des erreurs judiciaires et a fait l'objet de sanctions financières au Royaume-Uni.
La dernière audience du 13 décembre 2017 a eu lieu devant le juge Hassan Babaee et le juge Ahmad Zargar, qui auraient tous deux joué un rôle important dans la répression de la liberté d'expression en Iran.
Le juge Zargar, un Hojjatolislam, figurait parmi plusieurs responsables iraniens jugés responsables ou complices de violations graves des droits de l'homme en 2012.
Les avocats ont signalé à maintes reprises les graves vices de procédure dont le dépaysement de l’affaire, ce, au mépris du droit iranien.
Le verdict intervient dans un contexte où le pouvoir islamique très affaibli par la crise économique a adopté une logique d’intimidation à l’égard de la société.
Le verdict constitue une grave violation de la Constitution iranienne mais aussi des engagements internationaux de l’Iran quant au respect des Droits de l’Homme.
source : "nos contacts en Iran"
Non seulement ces hommes ont été condamnés mais également leur familles, qui se retrouvent démunies et isolées dans une société islamique où la charria est la loi qui prédomine sur tout droit de l'homme et traités internationaux.
AIDE-NOUS A LES AIDER
La terrible prison d'Evin Cellules d'hommes et de femmes
Bangui la capitale en proie à la violence dans un pays en feu !
Au moins 24 personnes ont été tuées et 170 blessées à Bangui lors des affrontements de mardi, a-t-on appris de sources médicales.
Mardi, un accrochage entre un groupe armé du général autoproclamé « Force » et les forces de sécurité centrafricaines a dégénéré. Les premières attaques meurtrières ont débuté avec l’attaque par des hommes armés de l’église Fatima, située non loin du quartier musulman du PK5, provoquant la mort de plusieurs civils, dont le respecté abbé Albert Tougounmalé-Baba.
En réaction à la mort de l’abbé, une foule en colère a incendié une mosquée et lynché deux personnes qualifiées de musulmans.
Ce sont les populations civiles et particulièrement les femmes et les enfants qui sont les premières victimes de cette haine aveugle
« Dans un pays où les images des mois de violence horrible sont encore fraîches dans la mémoire des gens, ces tensions renouvelées pourraient attiser davantage d’attaques et de massacres si les responsables ne sont pas arrêtés une fois pour toutes », selon Balkissa Ide Siddo, chargée de la Centrafrique pour Amnesty international.
L’ONG a appelé à traduire en justice les responsables des crimes de mardi.
L'Eglise catholique Fatima
Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a dénoncé mercredi en présence de l’archevêque de Bangui, Dieudonné Nzapalainga, l’instrumentalisation de la religion à des fins politiques par des groupes armés.
L’archevêque a condamné mercredi l’attaque dans la paroisse de Fatima et a lancé un appel au gouvernement et à la mission de l’ONU (Minusca) « pour que lumière soit faite » sur les événements, tout en appelant les Centrafricains à s’unifier pour « dire non à la violence, non à la barbarie ».
Des scènes de pillage et de désolation
En Centrafrique, l’État ne contrôle qu’une maigre partie du territoire national. Les groupes armés s’affrontent dans les provinces pour le contrôle des ressources, notamment les diamants, l’or et le bétail.
Dans le pays, des tentatives de médiation sont en cours, notamment grâce à l’Union africaine (UA), qui promeut une feuille de route pour la paix. Un groupe de facilitateurs a rencontré ces dernières semaines la quinzaine de groupes armés qui sèment la violence dans les provinces de ce pays classé parmi les plus pauvres au monde.
source : http://sango-ti-kodro.over-blog.com
Avec l'association eleutherie nous soutenons l'action de centrafricains engagés dans le soutien à leur peuple. Soutenez les !
Voici la lettre du Pasteur Andronicus KHANDJANI et son épouse Soheila :
Je vous salue dans le Nom de notre Seigneur Jésus Christ.
L’année 2017 a été particulièrement remplie. Nous pouvons rendre grâce à Dieu pour l’œuvre qu'Il a accomplie auprès des musulmans de Bulgarie, en Turquie et en Iran. En dépit des difficultés rencontrés nous nous réjouissons que l’œuvre avance.
Je tiens à remercier tous ceux qui nous soutiennent à travers leurs dons, leurs prières ou les activités qu’ils déploient. Votre aide nous est précieuse, elle nous permet d’avancer, elle console notre cœur au milieu des afflictions, c'est comme une eau fraiche au milieu de la fournaise.
La situation en Iran
L’Eglise est de plus en harcelée en Iran par les différentes Polices Politiques du régime.
Cela s’explique, entre-autres, d’une part par la cadence accélérée des conversions et de l’autre par l’ambiance de fin de règne prévalant en Iran.
De nombreuses personnes viennent à la foi chrétienne et expérimentent l’œuvre de Christ dans leur vie. L’évidence de l’action de Dieu est telle que les autorités religieuses ne peuvent le nier et sont contraints de l’attribuer au Diable.
Ils sont conscients qu’une puissance agit sur l’Iran, d’où de nombreuses réunions de prières et d’incantations religieuses pour arrêter l’Eglise. Au-delà de la persécution, il s’agit bien d’une confrontation spirituelle entre l’Eglise et les adversaires de Dieu sur la terre. Nous restons confiants dans le fait que les adversaires de Christ connaitront le sort de Jannès et Jambrès (II Timothée 3 : 8). Quand les incantations ne fonctionnent, le pouvoir utilise la force.
L’ambiance de fin de règne explique également les pressions vécues par les chrétiens. Le guide suprême, l’ayatollah Khamenei croit faire une œuvre plaisant à Dieu en éliminant les minorités religieuses dont les chrétiens d’une part alors que les candidats à sa succession comme Rouhani et Sadegh Larijani entendent donner des gages aux durs du régime qui sont en position de choisir le prochain guide de la Révolution, en cas de décès de l’ayatollah Khamenei.
Peines lourdes pour les chrétiens
Youcef Nadarkhani et les diacres de l’église de Rasht ont été condamnés, le 6 juillet dernier, à 10 ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Cette condamnation est assortie d’une mesure d’éloignement, dans des régions où le thermomètre se rapproche facilement de 48 degrés, pour le pasteur Youcef et le diacre Yuhan.
Ils sont repassés en appel le 13 décembre dernier, mais nous attendons toujours un verdict ou tout simplement l’annulation du verdict pour vices de procédure. Le dépaysement judiciaire du dossier à Téhéran est arbitraire. L’avocat nous a informé, samedi dernier, qu’un verdict dont le contenu n’est pas pour le moment avait émis.
Eskandar Rezaei et Soroush Saraei, deux chrétiens iraniens, ont été condamnés à huit ans de prison pour “action contre la sécurité nationale”, prosélytisme et organisation de réunions à domicile. Ils ont reçu le verdict le 8 janvier dernier.
D’autres frères sont toujours en prison, dont Mohammad Roghangir(Chiraz), Amin Khaki(Karaj).
Voyages et Projets
Nous continuons à recevoir des demandes pour « les miracles d’Issa », l’Evangile de Matthieu traduit en idiome islamique pour les musulmans bulgares.
Nous attendons que le Seigneur pourvoie pour une édition en turc et en russe.
Je prépare la suite de l’étude sur l’épître aux Ephésiens.
Requête de prière
Merci de prier pour que je puisse faire, dans ce contexte difficile, le départ entre les urgences et les vraies priorités. Il s’agit de discerner à chaque fois, la volonté de Dieu, de saisir l’occasion et de racheter le temps dans ces jours mauvais (Ephésiens 5 :15-17).
Tout en vous remerciant de votre soutien, nous tenons avec mon épouse Solheila, à vous souhaiter une Bonne Année 2018, richement bénie dans le Seigneur.
ça c'était le premie jour, Costume cravate pour faire joli à l'accueil. mais la réalité fait tomber la chemise !
Je reviens d'un séjour de 3 semaines en République Centrafricaine.
J'ai eu l'honneur de côtoyer des hommes et des femmes dans le dénuement le plus complet qui pourtant aident plus démunis qu'eux, des femmes violées, certaines avec des enfants fruits de viols, ainsi que des orphelins spectateurs des crimes odieux envers leur parents.
Et ils les accueillent avec chaleur et compassion, leur donne un toit (de tôle) avec une nourriture (de base), ils les habillent comme ils peuvent de vêtements que nous n'utiliserions même pas pour en faire des chiffons.
Ils n'ont rien et quand ils peuvent acheter de quoi construire, ils achètent par morceau, des parpaings par ci, des tôles par là, une porte récupérée ailleurs... ça prend du temps mais ils avancent, comme pour cette "chambre d'accueil" pour habituer les enfants qui arrivent de la forêt profonde où ils ont été "récupérés" après avoir fuis quand leur parents ont été assassiné et souvent leur mère violée sous leurs yeux.
La souffrance de la population est telle que j'ai rencontré des enfants tout jeune au regard vide d'avoir vu de terribles atrocités, pareil pour des jeunes filles et femmes.
Le nombre de viols est innombrable et abominable. Une jeune femme a été violée plusieurs jours par plusieurs hommes 48 heures après avoir accouché.
Une jeune femme militaire a été kidnappée et violée pendant plus de trois mois jours et nuits. Des femmes l'ont été à côté du cadavre de leur mari. Des femmes torturée, éventrée pour tuer leur bébé.
Et pour éviter les témoignages contre leur comportement bestial, ils ont annoncé qu'ils ne laisseraient dorénavant aucun survivants hommes, femmes, enfants.
Leur atrocité est telle que même leur coreligionnaires commencent à être écoeurés, peut-être parce qu'ils s'entredéchirent entre eux.
J'ai posé les pieds en France le coeur lourd de n'avoir pu faire plus. Mais je sais que leur pauvreté est leur plus grande richesse, car n'ayant plus rien il leur reste Dieu... Et avec Dieu ils ont tout. Quand je leur ai dit ça ils ont souri et m'ont dit "oui c'est vrai ce que tu dis là".
Dans leur disette la plus petite bénédiction les rempli de reconnaissance.
Je ne suis pas triste pour eux, ils sont plus dans l'action de grâce que nous...
Par contre je suis en colère contre la machine implacable qui les enferme où chaque rouage les broie... Les milices armées (il y en a plusieurs et qui se font la guerre entre elles) qui sèment la terreur sur les 9/10ème du territoire. L'ONU, la banque mondiale, l'Europe politique et monétaire, la France... Et tous les pays, Chine en tête, Certains pays arabes qui leur font l'aumône en ayant en vue l'exploitation des richesses de leur sous-sol : Or, diamants, pétrole, uranium, métaux précieux... Tous aux aguets pour les exploiter ! Même les libanais qui ont récupéré le commerce à Bangui et qui jouent sur la pénurie artificielle pour faire augmenter les prix...
La MINUSCA ne fait rien pour sécuriser les régions du pays et les quartiers de Bangui... au contraire elle se met à dos la population, avec ses gros véhicules prioritaires elle cause des accidents (parfois mortels comme pendant mon séjour, ce qui a suscité une émeute quand une jeune collégienne a été écrasée). Comme elle ne paye pas de taxes douanières ni de TVA au fisc centrafricain alors elle fait venir du matériel plus que ses besoins et trafique même de l'eau en bouteille.
Par contre elle touche mensuellement des salaires exorbitants aux yeux des habitants.
Seuls les militaires français sont appréciés, mais hélas ils ne peuvent agir que sur ordre de Paris. Et la politique n'est pas à l'engagement. Pendant ce temps les milices musulmanes assoient leur pouvoir dans les régions.
Si l'état envoie un préfet, ils incendient la préfecture et il ne reste au préfet qu'à mourir en martyr ou rentrer vite fait à la capitale. Aucun n'est mort en martyr.
Voilà en peu de mots quelle est la situation de ce ce pays qui pourtant pourrait largement se suffire à lui-même et devenir exportateur de pétrole.
J'ai rencontré des chrétiens et effectué deux séminaires de formation de responsables d'églises, d'étudiants en théologie :
Ainsi que des aumôniers militaires et leurs épouses :
J'ai partagé le quotidien, hébergement et nourriture d'hommes et de femmes qui avec dix fois moins que nous, en font dix fois plus.
Un Colonel de l'Armée Centrafricaine est déjà à l'oeuvre pour fédérer leurs actions qui va jusqu'en brousse où il a créé des écoles de brousse et des points d'accueil des enfants abandonnés :
Les femmes centrafricaines, souvent veuves ou abandonnées avec leurs enfants, se lèvent pour redresser le pays... Avec courage elles agissent elles aussi.
Avec l'association "eleutherie" nous avons décidé de leur venir en aide mensuellement...
si vous avez à coeur, dans la prière de les aider et vous joindre à nous, n'hésitez pas à nous contacter
Avec peu de moyens et d'outils, ils confectionnent des sièges pour les enfants
Il y a plus de courage à tendre la main de la réconciliation que le poing de la vengeance !
Malgré les voeux pieux d'une recherche de la paix entre factions, des personnes bien informées me disent que la situation empire.
Jeudi un véhicule de la MInusca (Force d'interposition de l'ONU) a heurté mortellement une écolière et cela avait généré un après-midi de violence et en représailles les lycéens ont incendié deux véhicules blindés de la Minusca.
Nous avons eu depuis mardi des journées sous l'onction de l'Esprit avec une puissante et surprenante visitation...
Comme cette grand-mère centenaire doyenne d'une église évangélique, qui ne marchait plus recroquevillée sur son lit de lattes (qu'on voit derrière) et quand on lui a parlé de la puissance du Nom de Jésus-Christ a pu se lever et se tenir debout pour faire quelques pas et prendre un repas avec nous.
Les Paroles prennent une dimension et une puissance qui touchent les corps, les coeurs et les esprits...
Une eau fraiche sur ces âmes blessées, surtout les femmes.
Et malgré les difficultés liées à la situation du pays, les heures dans la chaleur, les moustiques et les odeurs, je ne suis pas fatigué.
"Chaque jour, des survivants vivent avec les conséquences dévastatrices des viols, en sachant que leurs assaillants sont libres." Hillary Margolis de Human Rights Watch
Voilà la situation du pays fin octobre 2017 Et l'Eglise ressemble au reste de la population... C'est même pire, en plus en proie aux violences de la part des milices musulmanes. Des maris des fils des frères assassinés, des femmes violées avec des enfants issus de ces viols...
Et j'y vais lundi.
Si vous avez à coeur de les soutenir, d'abord dans la prière et ensuite selon comme le Seigneur vous inspirera...
*****************************************
En Centrafrique, 188e pays sur 188 en termes de développement humain, 80% du territoire est livré à lui-même, échappant au pouvoir central, impuissant. "Un Centrafricain sur deux dépend de l’aide humanitaire pour vivre, détaille Isabelle Robin, de l’association Action contre la faim. La moitié des Centrafricains souffrent de la faim, beaucoup d’entre eux n’ont pas accès à des soins de santé, quand d’autres sont traumatisés par les violences et les déplacements qu’ils ont vécu." "La situation est catastrophique", conclut l’humanitaire. La Centrafrique compte 4,5 millions d’habitants, dont 1 100 000 déplacés, à l’intérieur du pays ou dans les pays voisins. Intimidations, rackets, assassinat : si les ONG pouvaient, jusqu’ici, encore travailler, elles sont aujourd’hui empêchées dans leur travail, voire contraintes de quitter certaines zones à cause des petits gangs locaux qui sèment la terreur. "Quand les humanitaires doivent quitter un endroit, les populations sur place n’ont plus accès aux ressources qu’ils pourvoyaient, déplore Hélène Camus, de l’association Acted, qui répond aux besoins humanitaires des personnes en situation de crise. Le fait que nous devions partir fait qu’il y a des gens qui se retrouvent dans des situations de besoins de santé, d’eau, de nutrition, avec personne pour les aider."
Faute de mandat clair, la Minusca sème le trouble
Les ONG devraient pouvoir faire leur travail. Au moins sur le papier : en Centrafrique, l’ONU a déployé ses soldats de la paix au sein de la force de la Minusca, la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique. Outre les affaires d'abus sexuels commis par des casques bleus dans le pays, on reproche à la Minusca d’être partie prenante, dans certains cas, et de mélanger maintien de la paix et aide humanitaire, laquelle sème le trouble dans la population. "Il y a une vraie complexité pour bien faire comprendre aux populations que l’humanitaire n’est pas partie au conflit, regrette Hélène Quéau, de l’ONG Première urgence international. Il s’agit pour nous que soit clarifié le mandat de la Minusca pour que la protection des civils en soit au cœur." Il s’agit donc de clarifier la mission de l’ONU, mais aussi de mobiliser les autres pays, y compris la France : à cet égard, l’attention du Quai d’Orsay a été plusieurs fois attirée par des ONG françaises pour que toute la communauté internationale se mobilise pour éviter le pire en Centrafrique. Et, aussi, pour que le cœur de la mission des ONG dans ce pays puisse encore continuer à battre : "Nous sommes des acteurs humanitaires, neutres, impartiaux, rappelle Maryline Cittadini, de Solidarités internationale. Pour parvenir à délivrer une assistance humanitaire, nous avons besoin du concours et de la bienveillance de tous."
source "rapport de 5 ONG à l'ONU lors de la visite d’Antonio Guterres, son Secrétaire Général, qui s'est rendu mardi 24 octobre en Centrafrique."
:
Blog d'information de l'association "eleutherie", qui a pour objectif de promouvoir la liberté individuelle à travers le soutien de personnes – quelque soit leur nationalité et leur pays de résidence, dans l'esprit de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
"Celui qui aura plongé les regards dansla loi parfaite, la loi de la liberté,et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre,